04

99 % des entreprises françaises ont poursuivi des initiatives de développement durable en 2023.

Leur principale initiative en matière de développement durable en 2023 a été de promouvoir le travail à distance comme moyen de réduire la pollution due aux déplacements des collaborateurs (voir Figure 4).

Initiatives de développement durable priorisées au cours de la dernière année (Q8)

Nous avons modernisé notre infrastructure informatique pour améliorer la durabilité

Nous avons cherché à améliorer notre capacité à identifier les domaines de réduction des déchets (p. ex. polluants nocifs, produits chimiques, papier, etc.)

Le travail à distance facilité par les technologies a permis de réduire la pollution due aux déplacements des collaborateurs vers un lieu de travail central

Amélioration de la conformité aux réglementations environnementales

Remote working facilitated by technologies has reduced pollution from employee travel to a central working location

Notre capacité à surveiller les émissions de gaz à effet de serre et notre empreinte carbone s’est améliorée

Devenir neutre en carbone d’ici 2050

Monde

EMEA

France

Figure 4: Initiatives de développement durable priorisées au cours de la dernière année (Q8)

Dans l’ensemble, 82 % des personnes interrogées en France ont convenu que le développement durable était une priorité pour leur entreprise, ce qui est légèrement inférieur à la moyenne de 86 % de la région EMEA. En ce qui concerne les priorités d’investissement pour 2024, 61 % des Français interrogés ont déclaré qu’ils s’attendaient à ce que les investissements dans les efforts et les technologies de développement durable augmentent, ce qui fait du développement durable la priorité d’investissement numéro 1 pour les répondants français.

Concernant plus spécifiquement les données, 79 % des entreprises françaises déclarent que l’atteinte des objectifs de développement durable constitue un défi « modéré à important » compte tenu de leur infrastructure informatique actuelle. Sur la base de ces résultats, il semble raisonnable de conclure que, compte tenu de la priorité qu'elles accordent aux investissements en matière de durabilité, les entreprises françaises feront bien plus que simplement s’appuyer sur des programmes de durabilité passifs comme le télétravail pour faciliter le changement en 2024 et au-delà. Les fournisseurs de solutions et de services informatiques ont donc la possibilité, à court terme, de contribuer à la réalisation des objectifs français en matière de développement durable grâce à des solutions technologiques novatrices.

05

Les trois quarts des entreprises françaises (75 %) ont mis des jours/semaines ou plus pour se remettre complètement d’une attaque par ransomware.

La grande majorité des personnes interrogées en France (82 %) ont déclaré que leur entreprise avait subi une attaque par ransomware au cours des trois dernières années. Le temps nécessaire à la récupération a été relativement lent chez les Français, par rapport aux moyennes de la région EMEA, avec une proportion plus faible d’organisations françaises (25 %) indiquant qu’elles ont pu récupérer en quelques heures, et une proportion plus élevée d'entreprises françaises (22 %) déclarant que même si elles ont récupéré en quelques heures, elles ont quand même subi les impacts de l’attaque des semaines plus tard (voir Figure 5).

Temps nécessaire pour se remettre d’une attaque par ransomware (Q11)

Nos opérations ont été entièrement rétablies en quelques heures

Nos opérations ont été entièrement rétablies en quelques jours

Nos opérations ont été entièrement rétablies en quelques semaines

Nos activités ont été rétablies pour l'essentiel en quelques heures, mais les conséquences de l'attaque se sont prolongées au-delà de quelques semaines

Nos activités ont été rétablies pour l'essentiel en quelques jours, mais les conséquences de l'attaque se sont prolongées au-delà de quelques semaines

Monde

EMEA

France

Figure 5: Temps nécessaire pour se remettre d’une attaque par ransomware (Q11)

Ce résultat de rétablissement inférieur à la moyenne régionale peut être l’une des principales raisons pour lesquelles les entreprises françaises donnent la priorité à l’amélioration de la protection contre les ransomwares : 75 % des personnes interrogées en France ont convenu que leur entreprise pourrait améliorer sa position en matière de protection contre les ransomwares, et 59 % ont déclaré qu’elles prévoyaient d’augmenter leurs investissements dans ce domaine en 2024. Dans le même temps, 82 % des personnes interrogées en France estiment qu'avec l'infrastructure informatique actuelle de leur entreprise, la protection contre les ransomwares et les logiciels malveillants reste un « défi modéré à important » (2 points de moins que la moyenne EMEA de 84 %). En raison de cette perception, les améliorations des ransomwares resteront probablement un point central parmi les décideurs informatiques en France en 2024.

06

99 % des répondants en France déclarent que leur entreprise est confrontée à divers défis lors de la gestion de ses données.

Contrairement aux résultats mondiaux ou EMEA, la France a classé la mise en relation de données provenant de plusieurs environnements comme son plus grand défi en matière de gestion des données, suivie de la protection contre les ransomwares et de la sécurité des données (voir Figure 6).

Les plus grands défis liés à la gestion des données (Q12)

Protection contre les ransomwares et sécurité des données

Confidentialité des données

Suivre les directives sur le stockage et l’utilisation des données (par exemple, RGPD)

Mise en relation des données provenant de plusieurs environnements

Manque de visibilité sur l’emplacement des données

Coûts

Monde

EMEA

France

Figure 6: Les plus grands défis liés à la gestion des données (Q12)

Plusieurs raisons peuvent expliquer les difficultés de gestion des données associées à la mise en relation de données provenant d'environnements multiples au sein d'entreprises françaises. Si l'on examine de plus près les résultats de l'enquête, on constate que 70 % des répondants français déclarent que les cloisonnements opérationnels entre les équipes gérant des environnements différents restent un « défi modéré à important » compte tenu de leur infrastructure informatique actuelle. Ces environnements cloisonnés peuvent être l'une des principales raisons pour lesquelles les entreprises françaises sont confrontées à la difficulté de relier des données provenant d'environnements multiples.

08

Toutes les entreprises françaises ayant répondu ont déployé des applications conteneurisées.

La conteneurisation consiste à virtualiser les applications logicielles afin qu’elles puissent s’exécuter de la même manière sur n’importe quelle plateforme cloud sous-jacente, privée ou publique. En tant que telle, la conteneurisation peut être considérée comme un principe fondamental d’une stratégie cloud-smart basée sur le multicloud hybride.

Alors qu’un seul répondant français a déclaré avoir conteneurisé toutes ses applications, la moitié a déclaré que plus de 50 % de ses applications avaient été conteneurisées, et aucun répondant (0 %) n’a indiqué qu’il n’avait conteneurisé aucune application (voir Figure 8). Dans l’ensemble, les données recueillies par l'ECI de 2024 montrent que la conteneurisation des applications est omniprésente, 97 % des personnes interrogées dans le monde indiquant qu’une partie de leur parc d’applications a été conteneurisée.

Taux de conteneurisation des applications (Q14)

Toutes nos applications sont conteneurisées

Plus de 50 % des applications sont conteneurisées

Moins de 50 % des applications sont conteneurisées

Aucune de nos applications n’est conteneurisée

Monde

EMEA

France

Figure 8: Taux de conteneurisation des applications (Q14)