Back toDéveloppement d’applis modernes sans failles

L’approche cloud native en 3 points pour innover dans l'entreprise

Par Stuart Andrews


Les marchés à évolution rapide d’aujourd’hui sont caractérisés par une agilité extrême, qui donne généralement l’avantage aux nouveaux acteurs natifs du cloud. La pression se fait donc de plus en plus sentir pour inciter les autres à mettre au rebut leurs systèmes existants et historiques, car c’est ainsi qu’ils pourront se maintenir en tête de peloton. Toutefois, bien que le développement d’applications cloud natives permette de gagner en flexibilité et en efficacité, cet environnement pose également des défis qui lui sont propres. Il exige une infrastructure robuste et une stratégie efficace pour le développement et la migration. Il a également besoin de moyens pour lutter contre l’explosion des applications et la prolifération qui en résulte. Comment les entreprises peuvent-elles surmonter ces problèmes tout en innovant rapidement ?

Les trois approches suivantes peuvent les y aider :

1. Gagner en efficacité

Considérons tout d’abord l’essor rapide des outils numériques, qui a donné aux employés l’autonomie nécessaire pour communiquer, collaborer et répondre aux besoins des clients, dans un monde où le télétravail est devenu la norme. Dans un second temps, cet essor leur permet de jongler avec toute une gamme d’applications, tout en recherchant les fonctions et informations dont ils ont besoin. En novembre 2021, un sondage réalisé par les Harvard Business Review Analytics Services a révélé que près de la moitié des dirigeants et cadres participant à l’enquête étaient en fait persuadés que le fait de jongler avec de multiples applications nuisait à la productivité. Sans parler du fait que, lorsqu’il y a une prolifération des applications, il devient plus difficile de contrôler les coûts, surtout lorsqu’il y a plus de plateformes et de services à payer et peu de visibilité ou contrôle. Alors, lorsque nous ajoutons à cela les impératifs de maintenance de systèmes existants, il devient encore plus difficile pour les équipes informatiques de gérer le parc informatique et de promouvoir l’innovation en même temps.

C’est ici que les plateformes hyperconvergées peuvent s’avérer utiles, en mettant à la disposition de l’entreprise une plateforme unique, qui s’étend du centre de données principal jusqu’à la périphérie du système et qui s’administre depuis un point unique. Les entreprises peuvent déployer leur infrastructure pour qu’elle accueille de nouvelles applications en quelques minutes seulement, qui plus est, en bénéficiant d’une optimisation des charges de travail spécifiques, tout en contrôlant et en empêchant la prolifération des applications. Elles peuvent même fédérer les applications autour d’un ensemble plus réduit d’outils numériques. Le résultat ? Une accélération pour dégager de la valeur qui favorise, à son tour, une meilleure rentabilité.

2. Augmenter l’agilité

Si elles veulent pouvoir concourir avec les jeunes sociétés, cloud natives, les entreprises bien établies auront besoin de la même agilité et de la même flexibilité que ces nouveaux arrivants. Elles doivent pouvoir lancer de nouveaux services en quelques jours ou quelques heures, et non plus en plusieurs mois. Elles doivent également être capables d’exécuter des charges de travail depuis une plateforme aux performances et à la rentabilité optimisées. Le problème qui se pose est qu’il n’est jamais possible de déplacer de façon homogène des applications entre plusieurs clouds. Une telle opération implique un réoutillage, un redéveloppement et une réarchitecture, ce qui s’avère encore plus compliqué avec les applications historiques, pour lesquelles la remise en production peut être onéreuse et la migration « lift-and-shift » inefficace.

Avec une infrastructure hyperconvergée, tous ces problèmes disparaissent. Les entreprises disposent de la liberté requise pour s’approvisionner en ressources rapidement et déplacer leurs charges de travail vers le point où elles doivent se trouver, qu’il s’agisse d’installations matérielles dédiées sur site ou du cloud public/privé. Elles peuvent procéder à des mises à l’échelle ascendantes ou descendantes, sans la moindre interruption, et déplacer des charges de travail sans avoir besoin de redévelopper ou réarchitecturer. Une agilité maximale dans une seule infrastructure fluide.

3. Renforcer la gouvernance et la sécurité

La prolifération des applications n’est jamais un bon point pour la productivité ou le contrôle des coûts – et l’est encore moins pour la sécurité. Une enquête de 2021 pour Productiv a révélé que les équipes opérationnelles géraient plus d’applications d’entreprise que l’informatique elle-même, à savoir que ces unités possèdent et gèrent quelques 56 % de l’ensemble des applications de l’entreprise. Dans les environnements où l’informatique ne dispose pas d’une visibilité globale et ne supervise pas tout, cela laisse une importante surface d’attaque, avec quasiment aucun moyen de la protéger. En outre, la multiplicité des applications SaaS et des plateformes rend cauchemardesque toute tentative de mise en conformité entre elles, ce qui contribue également à la mauvaise image du département informatique, souvent appelé le « département du NON ».

Une plateforme hyperconvergée peut permettre d’éviter un tel scénario, car elle offre un terrain sécurisé pour l’innovation, sur lequel les équipes opérationnelles peuvent se montrer créatives et piloter de nouvelles applications, sans que le service informatique ne perde en visibilité et en contrôle. Sur une plateforme bénéficiant de fonctionnalités de sécurité intégrées et unifiées, le service informatique peut observer et protéger l’ensemble de la pile, du centre à la périphérie, tout en mettant en œuvre la gouvernance qui permettra d’optimiser la sécurité, de gérer les risques et de contrôler l’accès aux données. Ici, l’infrastructure et les contrôles de données de Nutanix ont été combinés puis couplés avec la sécurité intégrée au niveau matériel des processeurs évolutifs Xeon d’Intel. Il devient ainsi possible de protéger les charges de travail virtualisées et conteneurisées, de détecter et déjouer les intrusions, et de garantir la confidentialité des opérations informatique sur l’ensemble du cloud hybride.

Nul ne souhaite freiner l’innovation, mais les équipes informatiques doivent faire respecter la loi à la frontière des applications cloud natives. Avec la bonne infrastructure hyperconvergée, elles ont les moyens de le faire. Pour de plus amples informations, consultez le site Web Nutanix.