Le Département de Haute-Savoie prépare son avenir avec Nutanix

La DSI du département vient de basculer l’infrastructure hébergeant ses bases de données sur Nutanix. Objectif : gagner en résilience, simplicité et performances mais aussi introduire les technologies de Nutanix en douceur pour ouvrir la voie vers l’hyperconvergence.

SECTEUR

  • Administration 

CHALLENGES

  • Gagner en résilience 
  • Simplifier l’exploitation 
  • Préparer l’avenir

SOLUTIONS 

  • Nutanix Acropolis (AOS) 
  • Nutanix Prism 
  • Nutanix AHV

BENEFICES

  • Disponibilité, continuité de services et résilience
  • Optimisation des performances
  • Simplicité d’administration avec 45% de gain de temps sur les tâches d’administration
  • Fidélisation des talents par l’attractivité de technologies modernes
  • Évolutivité 
  • 60% d’économie réalisées (entre l’hyperviseur et les bases de données) en consolidant sur NUTANIX AHV.

Le département de Haute-Savoie exerce ses missions dans trois domaines principaux : solidarité, action sociale et santé mais aussi éducation, culture et sports ainsi que le développement des territoires et des infrastructures routières. Situé dans la région Auvergne-Rhône-Alpes, il dispose d’une DSI d’environ 50 personnes qui gère un parc informatique à l’image de la très grande diversité des métiers couverts par les 3 000 agents du département. Au total, le parc informatique est composé d’environ 140 applications distribuées sur 600 VMs. Il est hébergé dans les deux datacenters du Département à Annecy (74) et dessert environ 150 sites répartis sur le territoire.

Avec Nutanix, nous avons non seulement gagné en résilience, performances et simplicité d’administration mais également introduit des technologies modernes qui sont un facteur de motivation pour garder nos équipes

LE PROJET

Afin d’optimiser les coûts en licence de ses bases facturées au socket, le Département les avait isolées sur des serveurs physiques. Elles dialoguaient avec le reste du système d’information qui, lui, est entièrement virtualisé. Arrivés en fin de vie, les serveurs des bases devaient être remplacés.

« Notre existant s’est construit de manière empirique par ajouts successifs de briques, explique Thierry Grosjean, chef du service production à la DSI. À mon arrivée, le DSI m’a confié la mission d’établir une stratégie d’infrastructure globale du parc en élaborant une roadmap pour industrialiser, renforcer la conformité et la sécurité, optimiser les coûts, etc. L’obsolescence des serveurs de bases de données était une excellente opportunité pour introduire de nouvelles technologies ».

L’obsolescence n’était qu’un des volets du problème posé par ces serveurs. Contrairement à l’ensemble du reste du parc informatique, les bases de données n’étaient pas redondées : toutes les applications associées risquaient donc d’être bloquées en cas de dysfonctionnement sur ces serveurs.

SOLUTION

Pour apporter de la résilience au système d’information, le responsable du service production s’est tourné vers l’hyperconvergence en optant pour une plateforme logicielle Nutanix.

« Notre département est frontalier avec la Suisse, précise Thierry Grosjean. Or, attirer des talents n’est déjà pas simple dans le service public et c’est encore plus compliqué quand il suffit de faire quelques kilomètres pour obtenir une rémunération trois à quatre fois supérieure. C’est pourquoi nous devons simplifier à outrance pour minimiser les besoins en compétences spécifiques et c’est précisément ce que l’hyperconvergence de Nutanix permet de faire : une seule personne pour gérer l’infrastructure là où il en faut deux ou trois hautement qualifiées avec une infrastructure classique ».

Les 70 bases existantes ont été migrées sur deux clusters Nutanix de trois nœuds dotés de 24 To. La charge est répartie entre les deux clusters, chacun portant la moitié des bases en mode actif, l’autre en mode passif. « En cas de dysfonctionnement sur l’un des clusters, il me suffit de redémarrer les VMs sur l’autre pour transférer la charge, souligne Thierry Grosjean. Là où le moindre problème pouvait signifier des heures d’indisponibilité auparavant, je peux aujourd’hui en quelques secondes basculer ma charge d’un site à l’autre et ainsi assurer la continuité de services ».

ET APRES ?

Plus résiliant, le système d’information du Département de Haute-Savoie a aussi gagné en performances et sécurité. L’équipe de Thierry Grosjean a en effet profité de la migration pour cloisonner ses environnements de production, de recette et de test et optimiser les accès ainsi que la consommation des ressources. Auparavant, un reporting non critique, par exemple, pouvait faire tomber les performances d’un serveur et atteindre le système d’information. Avec sa nouvelle plateforme logicielle Nutanix, la DSI a isolé certaines bases dans des VMs dédiées afin de préserver les performances des applications critiques. Au passage, Thierry Grosjean a aussi profité du design de l’architecture Nutanix qui tire profit des processeurs fortement cadencés pour concevoir ses serveurs en conséquence et optimiser les performances.

« À travers ce projet, nous avons gagné en sécurité, en simplicité et en résilience tout en introduisant Nutanix et son hyperviseur en douceur auprès de nos équipes. L’objectif, d’ici cinq ans, est d’arriver à une infrastructure globale pilotable par le logiciel, plus simple à administrer et offrant les mêmes avantages qu’un cloud public. Elle reposera essentiellement sur Nutanix mais pas forcément sur son hyperviseur, car certains de nos fournisseurs ne gèrent pas encore AHV. C’est d’ailleurs une des forces de Nutanix : hyperviseur, matériel…on est libre de choisir tout en bénéficiant d’un accompagnement qu’il convient de saluer, tellement il est exceptionnel », résume Thierry Grosjean.