Autrefois, les décisions informatiques reposaient principalement sur des critères liés au coût et au placement des charges de travail. La situation a désormais changé en raison de la menace pressante du changement climatique, qui peut avoir des conséquences parfois catastrophiques.
Le développement durable et la protection du climat sont devenus des priorités majeures pour les entreprises et on parle même aujourd’hui de pollution numérique. Au fil des années, l’empreinte carbone numérique a un impact de plus en plus important sur la gouvernance d'entreprise. En conséquence, les dirigeants au plus haut niveau des organisations doivent adapter les objectifs de leur entreprise pour tendre vers la neutralité carbone et contribuer activement à lutter contre le réchauffement de la planète.
L'empreinte carbone numérique, ou empreinte carbone digitale, fait référence à l'impact environnemental des technologies numériques et des activités en ligne. Ce concept fait notamment écho à l'émission de gaz à effet de serre (GES) et à la consommation d'énergie associées à l'utilisation et au fonctionnement des appareils, réseaux et services numériques. Elle recouvre les émissions de carbone générées tout au long du cycle de vie des technologies numériques. Fabrication, distribution, utilisation, mise au rebut : le concept de pollution numérique concerne toutes les étapes de vie du numérique.
Toutes nos activités en ligne ou sur nos appareils numériques contribuent à cette empreinte qui a un impact sur l'environnement. Selon Plan Be Eco :
La consommation d'énergie n'est pas la seule à entrer en ligne de compte lorsqu'il s'agit de l'empreinte carbone des entreprises. La consommation d'eau dans les datacenters est également problématique. Ainsi, les entreprises recherchent des solutions intelligentes pour réduire à la fois leur consommation d'énergie et leur consommation d’eau. Elles doivent également trouver des moyens de réduire les déchets électroniques, participant à la pollution numérique. Ici, il est question des appareils électroniques et autre matériel contenant des produits chimiques toxiques et des matières dangereuses. Le problème, c’est qu’en jetant ces objets, les produits dangereux peuvent s'infiltrer dans les nappes phréatiques et dans le sol.
La pollution liée à Internet et les émissions de carbone des datacenters doivent absolument être réduites. En effet, si l'empreinte carbone numérique n'est pas maîtrisée, de graves problèmes environnementaux sont à craindre.
Les organisations informatiques peuvent prendre plusieurs mesures pour remédier à la pollution numérique, notamment en réduisant leur empreinte carbone digitale. Voici quelques stratégies possibles.
Pour limiter leur empreinte carbone digitale, les entreprises peuvent bien sûr maîtriser leur consommation énergétique. Voici quelques conseils pour ce faire.
Réduire la pollution numérique ne se fera pas sans changement ! Dans les faits, les entreprises devront changer certaines de leurs habitudes pour limiter leur impact environnemental.
Les salariés peuvent tout à fait contribuer à cette réduction. Voici quelques idées pour y arriver :
En termes d’approvisionnement, les entreprises devront bien sûr se plier à quelques changements, tels que :
L’intégration de pratiques d'approvisionnement écologiques. Achetez en priorité des équipements informatiques économes en énergie et respectueux de l'environnement. Tenez compte de l'impact du cycle de vie complet des produits, de leur fabrication à leur mise au rebut en passant par leur utilisation.
La consommation d'énergie des datacenters est l’un des principaux responsables de l’empreinte carbone digitale des entreprises. Voici quelques conseils pour créer un datacenter durable qui réduira la consommation d'énergie :
Les ordinateurs et l’informatique ont considérablement fait progresser notre quotidien et celui des entreprises. Toutefois, ces progrès ne sont pas sans conséquences. En 2021, les experts estimaient qu'il existait environ 7,2 millions de datacenters dans le monde. Ces datacenters jouent un rôle crucial pour répondre aux besoins informatiques croissants des entreprises, en permettant des opérations telles que :
Le nombre de datacenters à lui seul pose un problème majeur en termes de pollution numérique. La taille des datacenters varie. Cependant,beaucoup sont de gigantesques installations hébergeant des milliers, voire des dizaines de milliers de serveurs. Ceux-ci consomment de l'électricité avec voracité, contribuant lourdement à l’empreinte carbone digitale. L'Agence internationale de l'énergie estime que les datacenters consomment environ 200 térawattheures (TWh) d'électricité par an, soit près de 1 % de la demande totale d'électricité dans le monde !
Les entreprises doivent faire face à l’augmentation des coûts de l’énergie et aux réglementations, davantage sensibles aux questions environnementales. Ainsi, elles sont contraintes de trouver des approches opérationnelles plus écologiques et plus durables.. Le stockage cloud, qui repose largement sur de gigantesques datacenters gérés par des hyperscalers, a un impact considérable sur l'environnement. La durabilité des services cloud dépend des efforts déployés par le secteur pour développer et adopter des pratiques opérationnelles plus économes en énergie.
La responsabilité numérique de l’entreprise désigne l’engagement d’une entreprise à mener ses activités numériques de manière éthique, responsable et durable. Elle recouvre les actions et les pratiques de l’entreprise liées :
La responsabilité numérique de l'entreprise va au-delà de la simple conformité légale. En effet, elle implique des actions proactives pour répondre aux enjeux sociaux et environnementaux liés à l’empreinte carbone digitale et aux activités numériques.
Réduire son impact numérique est devenu une priorité pour de nombreuses entreprises, mais pas que ! En effet, les gouvernements prennent aussi des mesures visant à limiter la pollution numérique, dans une logique de développement durable. Voici quelques concepts intéressants qui y sont liés.
Le zéro émission nette est un concept aussi connu sous le nom zéro net ou neutralité carbone. Il désigne l'état d'équilibre entre les émissions de gaz à effet de serre produites et les émissions de gaz à effet de serre éliminées ou compensées. Cela signifie que la quantité nette de dioxyde de carbone (CO2) et d'autres gaz à effet de serre rejetés dans l'atmosphère est égale à zéro ou nulle. La réduction des émissions passe par :
Les pays du monde entier s'engagent à éliminer les gaz à effet de serre d'origine humaine par des mesures de réduction des émissions. Ceci dans le but de rétablir l'équilibre de l'atmosphère terrestre et d'enrayer le changement climatique. Certains pays, comme la France, visent la neutralité carbone d'ici à 2030, tandis que d'autres, comme les États-Unis, se fixent cet objectif à horizon 2050. Quelle que soit la date visée par le gouvernement, les entreprises contribuent à ce projet via leur empreinte carbone numérique.
La décarbonation numérique est le processus de réduction des émissions carbone et de l'impact environnemental liés aux technologies et aux activités numériques. Étroitement liée au concept d’empreinte carbone digitale, elle repose sur :
Les technologies peuvent elles-mêmes contribuer à cet effort. Ainsi, les communications numériques, l'analyse des données et les logiciels d'automatisation des systèmes aident les compagnies d'électricité à exploiter les réseaux électriques de manière beaucoup plus efficace, en limitant la pollution numérique.
Tout d’abord, les ESG désignent des critères environnementaux, sociétaux et de gouvernance. Ils servent à évaluer la durabilité et l'impact éthique d'une entreprise dans trois domaines clés :
Les investisseurs et parties prenantes ont pris conscience de l’importance des critères ESG. Ceux-ci peuvent avoir un impact sur la réussite financière de l’entreprise à long terme, ainsi que sur sa réputation. En tenant compte de ces critères, les investisseurs souhaitent identifier les entreprises qui adoptent des pratiques responsables et durables. Ils auront tendance à privilégier celles qui prennent des mesures pour :
Nous reconnaissons l'importance d'intégrer la durabilité dans tout ce que nous faisons. Cela commence par les produits et les solutions que nous développons.
Nutanix a été un pionnier dans le développement de l'infrastructure hyperconvergée (HCI). Elle permet aux organisations de faire converger toute la pile de datacenter, y compris le traitement, le stockage, la mise en réseau du stockage et la virtualisation, et de la déployer progressivement. La technologie HCI de Nutanix permet de réduire la consommation d'énergie, donc de limiter l’empreinte carbone numérique. Ceci passe par l’exploitation de la technologie de virtualisation logicielle et la conception web-scale, permettant de minimiser la quantité de ressources physiques nécessaires pour le traitement et le stockage. La conception physique du matériel élimine le besoin d'un SAN, ce qui permet de réduire l'empreinte physique. Nous avons également repensé les racks en augmentant leur densité de puissance au-delà des normes du secteur. Cela a permis d'améliorer la consolidation de 68 %.
Avec le HCI, vous pouvez donc exécuter vos charges de travail sur beaucoup moins de matériel. Ainsi, vous réduisez la consommation d’énergie, les émissions carbone et les déchets électroniques.
Nos solutions vous permettent de réduire l'espace physique des datacenters, la consommation d'électricité et la consommation d'eau. Il vous suffit finalement d'être notre client pour réduire votre empreinte carbone numérique et globale.